Quelles sont les méthodes de gestion des stocks ?
29/03/2023La gestion de stockage est un problème qui intrigue beaucoup d’entreprises. Effectivement, une bonne gestion permet d’assurer la durabilité de son activité puisqu’il a un impact direct sur la trésorerie de l’entreprise.
Cependant, la gestion du stock est loin d’être une tâche facile, surtout, durant certaines périodes.
Alors, comment réussir à optimiser la gestion de ses stocks ? Quels sont les enjeux des méthodes de gestion de stockage ? Qu’est-ce que la gestion des stocks ? Nous allons voir tout ceci, dans l’article qui suit.
Qu’est-ce que la gestion des stocks ?
La gestion des stocks concerne toutes les méthodes, les techniques et les mesures utilisées pour évaluer la quantité des commandes dans le but d’atteindre un équilibre entre la capacité de réponses des commerçants et le coût du stockage.
Quelles sont les problématiques liées à la gestion de stockage ?
L’un des principaux défis d’une entreprise est d’éviter que ses stocks ne la desservent. C’est pourquoi, il est essentiel d’utiliser toutes les bonnes approches permettant d’améliorer la gestion de stockage.
Avant d’aborder ce point, nous devons tout d’abord mettre l’accent sur le fait que deux entreprises ne feront pas forcément face aux mêmes problèmes et n’adopteront pas les mêmes méthodes de gestion. Alors, quelles sont les problématiques liées à la gestion de stockage ?
Le sur-stockage
La première conséquence d’une mauvaise gestion des stocks est l’augmentation des charges, car si la quantité des produits est plus importante que la demande, cela aura une répercussion néfaste sur le plan financier de l’entreprise.
D’abord, on compte les frais élevés des espaces de stockages. Ensuite, on calcule la quantité du personnel de gestion, de transport, d’entretien et de sécurité. Les tarifs de l’assurance seront aussi revus à la hausse.
L’accroissement du BFR est l’autre répercussion d’un sur-stockage trop élevé. Ceci se traduit par un financement plus important et des marges de manœuvre financières faibles.
Lorsqu’une entreprise achète ses articles dans le but de les stocker, elle va bien évidemment immobiliser ses capitaux. Cet argent dépensé ne sera pas remboursé si les ventes ne sont pas fluides. L’entreprise fait alors face à une perte d’opportunités dans la mesure où ses capitaux ne peuvent pas être prévus pour de meilleures rentabilités.
Attention : le sur-stockage est encore plus risqué lorsqu’il s’agit de produits périssables. Chaque jour passé sans vente, l’entreprise encaisse des pertes importantes !
Le sous-stockage
Le surstockage est une chose, le sous-stockage en est une autre ! Effectivement, le sous-stockage n’est pas la bonne solution à adopter pour éviter les conséquences néfastes du surstockage.
Dans le milieu du commerce, la rupture du stockage est synonyme d’impossibilité de vendre ! Ainsi, si le commerçant n’est plus apte à répondre aux besoins de ses clients, il fera certainement face à un mécontentement qui se traduira par une migration générale des clients vers d’autres concurrents. Ce phénomène entraîne l’entreprise dans un cercle vicieux et fatal.
Pour les boutiques, le sous-stockage se traduit par des rayons vides et peu attirants aux yeux de la clientèle, ce qui dévaluera tout le reste des produits.
Quelles sont les meilleures méthodes de gestion des stocks ?
En réalité, il n’y a pas de méthodes universelles pour la gestion de stockage. Chaque entreprise réussie à déterminer ses besoins en fonction de son activité et le rythme de rotation de ses produits. En revanche, on peut citer quelques principes de base qui peuvent aider les gestionnaires à organiser leur travail.
Ces principes reposent tous sur deux variables :
- la quantité des produits ;
- la date des commandes.
Le réapprovisionnement
Un réapprovisionnement calendaire est une méthode très rigide, car l’entreprise doit commander, à dates fixes, des quantités déterminées de produits.
En général, le réapprovisionnement calendaire est mis en place lorsque l’entreprise signe un contrat avec un certain fournisseur pour faciliter l’organisation de ces deux acteurs.
Il est recommandé d’utiliser cette méthode si vos produits sont vendus, consommés et transformés à intervalles réguliers. Mais si votre marchandise est vendue aléatoirement, le réapprovisionnement calendaire est déconseillé.
Le recomplètement
Vous êtes une entreprise qui vend des produits périssables ou précieux ? Alors, la méthode de recomplètement vous sera certainement utile.
Pour l’appliquer, il faudra définir un niveau de stock maximum, puis, à chaque fois qu’une vente aura lieu, le responsable chargé des achats devra recompléter le stock pour le remettre à niveau.
La méthode juste à temps
La méthode “juste à temps” est l’inverse de la méthode précédente, puisque le stock est uniquement recomplété une fois que le stockage aura atteint un seuil critique. Cette méthode évite le surstockage et assure une meilleure fluidité des ventes. Par contre, elle peut entraîner quelques difficultés avec les fournisseurs, car les commandes auront lieu de manière complètement aléatoire. De plus, elle implique un suivi administratif minutieux, constant et chronophage pour être sûr que le recomplètement ait lieu au bon moment.