LegalPlace : créer son entreprise en ligne, coûts, délais et limites à anticiper
16/09/2025D’après les données récentes, la création d’entreprise en ligne s’impose comme un parcours de plus en plus balisé ; LegalPlace promet de centraliser les formalités juridiques et administratives en quelques clics. Il convient de souligner que derrière cette simplification se jouent des arbitrages : coûts (annonce légale, immatriculation, dépôt de capital, accompagnement), délais liés à la complétude du dossier et limites propres aux statuts choisis (micro-entreprise, SASU, EURL). Cette évolution témoigne de la maturité des plateformes, mais exige une lecture attentive des offres et du périmètre de prise en charge, ainsi que des implications sociales et fiscales pour le dirigeant. L’objectif est d’apporter un éclairage opérationnel pour évaluer la pertinence de LegalPlace au regard de votre projet : étapes clés, grille de coûts, horizons de délais et risques à anticiper.
LegalPlace est une plateforme 100% digitale qui centralise la création d’entreprise en ligne : génération de statuts, RBE, publication d’annonce légale, dépôt du dossier au greffe et obtention du Kbis. D’après les données récentes, l’offre se décline en packs avec un niveau de service croissant, tout en laissant à l’entrepreneur le choix entre autonomie et accompagnement.
- Coûts :
offre Standard à 99 € HT (+ frais administratifs) et Express à 199 € HT (+ frais). En « Statuts seuls », l’utilisateur gère lui-même les formalités et supporte les frais obligatoires : annonce légale (montant forfaitaire selon département, souvent autour de 150 €), immatriculation RCS (environ 50–60 €), éventuel dépôt de capital (coût de service d’une banque en ligne, souvent proche de 70 €). - Délais :
saisie du dossier en quelques minutes ; traitement prioritaire 24 h pour l’offre Express (sur la préparation du dossier). Le délai d’immatriculation dépend du guichet unique/greffe et de la complétude des pièces ; en pratique, compter 1 à 2 semaines pour recevoir le Kbis en dossier complet. - Limites à anticiper :
pas d’offre gratuite ; en « Statuts seuls », risque d’erreurs ou de rejet si le dossier est mal formalisé ; les conseillers ne remplacent pas un avocat ; des situations complexes (pacte d’associés, apports en nature, levée de fonds, régime social/fiscal spécifique) justifient l’appui d’un expert-comptable ou d’un juriste. Anticiper un budget global (packs + frais administratifs) et une checklist documentaire rigoureuse pour sécuriser les délais.
D’après les données récentes, LegalPlace s’est imposé comme un acteur central de la création d’entreprise en ligne en France, en promettant une simplification des démarches juridiques et administratives. Il convient de souligner que les coûts (packs, frais obligatoires), les délais (traitement interne, guichet unique) et les limites à anticiper (niveau de conseil, transparence tarifaire, besoins post-création) structurent la décision des fondateurs. Cette analyse examine le parcours proposé, les postes de dépenses, les temps d’exécution et les points de vigilance, en croisant les informations officielles et les retours de marché.
LegalPlace : créer son entreprise en ligne
Positionnement et promesse de valeur
LegalPlace propose une expérience digitalisée de bout en bout pour la création de société (rédaction des statuts, constitution du dossier, publication de l’annonce légale, dépôt au greffe, obtention du Kbis). La plateforme s’adresse aux créateurs recherchant un canal unique et rapide, avec un niveau d’automatisation élevé et une garantie anti-rejet sur ses formules principales. Pour une description officielle du processus et des formulaires couverts, le guide dédié de LegalPlace est consultable ici : création de société en ligne.
Parcours utilisateur et étapes essentielles
Le parcours se concentre sur quelques jalons déterminants : définition de l’objet social, paramètres de gouvernance (présidence, direction, associés), capital social et domiciliation. La génération des statuts est quasi immédiate, puis vient le dépôt de capital (compte professionnel et attestation), la publication de l’annonce légale et l’envoi du dossier d’immatriculation via le guichet unique. Cette séquence répond aux exigences rappelées par service-public.fr et s’aligne sur les bonnes pratiques de préparation documentaire afin de limiter les demandes de compléments sous 15 jours ouvrés.
Statuts couverts et adéquation au projet
LegalPlace prend en charge les principales formes : SAS/SASU, SARL/EURL, SCI, EI et micro-entreprise, ainsi que des associations. Pour un cadrage sur les critères de choix (nombre d’associés, régime fiscal IS/IR, statut social TNS vs assimilé salarié), l’arbitrage entre SASU et EURL demeure structurant : le président assimilé salarié bénéficie d’une protection sociale plus étendue mais de cotisations plus élevées, quand le gérant TNS supporte des charges moindres mais une couverture moindre. À noter : le retour d’expérience sur la SARL avec LegalPlace est documenté par cette analyse spécialisée, tandis qu’un benchmark externe de la création avec LegalPlace est disponible ici : retour détaillé et là : comparatif Legalstart.
Coûts
Structure tarifaire des packs LegalPlace
La grille se compose généralement de trois niveaux : une offre « Statuts seuls » (rédaction autonome, sans vérification d’expert), une offre Standard autour de 99 € HT incluant dossier complet, RBE, annonce légale, dépôt et obtention du Kbis, et une offre Express autour de 199 € HT ajoutant un traitement prioritaire en 24 h et une assistance téléphonique étendue. D’après la documentation marché, ces montants sont hors frais administratifs obligatoires et hors prestations additionnelles (comptabilité, domiciliation, juriste). Il convient de souligner que l’absence d’offre gratuite et certaines options payantes en surcouche peuvent peser sur le budget final selon la complexité du dossier.
Frais légaux et débours obligatoires
Quelle que soit la plateforme, plusieurs postes demeurent incompressibles : annonce légale (en pratique 123 à 260 € selon le statut et le département), frais d’immatriculation (autour de 37,45 € pour une société commerciale ; différent en EI/micro-entreprise), déclaration des bénéficiaires effectifs (environ 21,41 €) et dépôt du capital (coût d’attestation ou de service, fréquemment autour de 70 € en banque en ligne). Ces ordres de grandeur, issus des barèmes officiels et des pratiques relevées, varient selon la forme, le journal d’annonces et le prestataire bancaire. Un panorama complémentaire figure dans ce retour sectoriel : micro-entreprise et LegalPlace (benchmark).
Coûts annexes et accompagnement
Au-delà de la constitution, l’expert-comptable, le conseil juridique et la domiciliation représentent des dépenses déterminantes. Dans les montages plus techniques (pacte d’associés, BSPCE, holding, activité réglementée), l’intervention d’un avocat demeure fortement recommandée afin de prévenir les risques de litiges et de sécuriser les clauses clés. Cette évolution témoigne de la complémentarité entre legaltech et conseil sur mesure, évoquée par des acteurs comme Captain Contrat et synthétisée par les portails officiels (service-public.fr, INSEE).
Délais
Traitement par la plateforme
Le paramétrage initial (génération des statuts) prend quelques minutes, hors collecte des pièces. Le traitement Express 24 h annoncé concerne la préparation et la vérification du dossier par LegalPlace ; il ne préjuge pas des délais administratifs externes (journal d’annonces légales, validation du guichet unique, greffe). En offre Standard, les délais internes sont généralement de quelques jours ouvrés, en fonction de la complétude fournie par le créateur.
Calendrier administratif et Kbis
La chronologie dépend de l’attestation de dépôt des fonds, de la publication légale et du contrôle du guichet unique (INPI). Lorsque le dossier est complet, l’immatriculation et la délivrance du Kbis peuvent intervenir en 48–72 h dans les cas les plus simples. En présence d’allers-retours, d’une activité réglementée ou d’une pièce manquante, le délai s’étire à 10 à 15 jours ouvrés et plus. En cas d’irrégularité, un récépissé liste les éléments à compléter, ce qui renforce l’intérêt d’une checklist documentaire rigoureuse avant soumission.
Facteurs de ralentissement à anticiper
Les rallonges de temps proviennent souvent de la découverte tardive d’informations obligatoires (capacité professionnelle, autorisations, domiciliation non conforme), d’un dépôt de capital non validé, d’une annonce légale mal paramétrée, ou d’un RBE incomplet. Les entrepreneurs individuels en micro-entreprise sont moins exposés à ces retards, mais doivent rester vigilants sur la cohérence activité–code APE et les seuils fiscaux (micro-fiscal, franchise de TVA).
Limites à anticiper
Niveau de conseil et cas complexes
Les équipes de service client d’une legaltech apportent un accompagnement opérationnel, mais leurs informations sont de nature documentaire et ne remplacent pas un avis d’expert juridique. Il convient de souligner que les opérations atypiques (apports en nature significatifs, restructurations intragroupe, clauses d’exit sophistiquées) justifient un conseil sur mesure. À ce titre, des ressources indépendantes permettent de croiser les perspectives : analyse externe, avis SARL.
Transparence tarifaire et expérience utilisateur
Plusieurs retours soulignent l’absence d’offre gratuite, un chat parfois accessible à des étapes avancées du parcours et des compléments payants qui peuvent majorer le ticket final pour certains profils. Cette réalité n’est pas propre à LegalPlace et s’observe chez d’autres plateformes. La concurrence, notamment via des comparatifs publiés par Legalstart sur LegalPlace (création et micro-entreprise), met en lumière l’intérêt de mettre en concurrence les offres en fonction du statut visé et des délais attendus.
Au-delà de l’immatriculation : besoins opérationnels
La réussite d’un projet ne s’arrête pas au Kbis. La sécurisation des locaux constitue un enjeu d’exécution, détaillé dans ce guide sectoriel : quatre stratégies à adopter. Sur le plan des outils, des solutions RH telles que MyPeople peuvent structurer la gestion des effectifs, tandis que des logiciels spécialisés (ex. Medisysnet) répondent à des besoins métiers. Pour les secteurs BTP/industriel, l’infrastructure opérationnelle peut intégrer des solutions de ravitaillement modulaires. Enfin, pour la visibilité légale et la vie de l’entreprise, des ressources comme ce décryptage de societe.com constituent des compléments utiles.
Choisir en connaissance de cause : données officielles et comparaisons
Pour arbitrer entre EI, micro-entreprise et sociétés, s’appuyer sur les publications de service-public.fr et de l’INSEE reste décisif, notamment sur les effets du régime social (TNS vs assimilé salarié) et du régime fiscal (IR/IS). L’accompagnement par un expert-comptable ou un avocat, recommandé par des acteurs comme Captain Contrat, réduit les risques de requalification et d’erreurs statutaires. Enfin, consulter plusieurs grilles tarifaires et avis externes permet de calibrer précisément le budget initial et les délais attendus ; à ce titre, le panorama des services LegalPlace et de ses alternatives est éclairé par les analyses tierces citées et par la documentation officielle.
Parcours de création sur LegalPlace
- Définir la forme juridique (SAS/SASU, SARL/EURL, EI/micro, SCI)
- Générer les statuts et le RBE via l’outil en ligne
- Ouvrir le compte pro et déposer le capital social
- Publier l’annonce légale et transmettre le dossier au greffe
- Obtenir l’immatriculation et le Kbis
- Arbitrer l’accompagnement (Standard vs Express) selon l’urgence
Coûts, délais et limites à anticiper
- Packs: 99 € HT (Standard) / 199 € HT (Express)
- Frais obligatoires: annonce légale ~123–260 €, immatriculation ~37–55 €, dépôt de capital ~70 €
- Délais: génération du dossier en quelques minutes; traitement 24 h en Express; Kbis sous quelques jours à 2 semaines selon la complétude
- Limites: assistance à portée documentaire (non-conseil juridique), pas d’offre gratuite, coûts variables selon département
- Choix structurants: SASU vs EURL (cotisations/protection sociale) impactant la charge et la couverture
Conclusion — LegalPlace : coûts, délais et limites à anticiper
D’après les données disponibles, LegalPlace s’impose comme un catalyseur efficace pour créer une entreprise en ligne, en orchestrant la chaîne de valeur administrative de la rédaction des statuts à l’obtention du Kbis. Il convient de souligner que la plateforme propose des formules forfaitaires (Standard à 99 € HT, Express à 199 € HT) auxquelles s’ajoutent des coûts réglementaires incompressibles (annonce légale, immatriculation, Registre des bénéficiaires effectifs, dépôt du capital). Cette structuration tarifaire permet d’anticiper le budget de lancement, sous réserve d’intégrer les dépenses connexes (banque professionnelle, domiciliation, assurances, outils numériques).
Sur le plan financier, le choix du statut reste déterminant. Un solo-preneur en micro-entreprise privilégiera la simplicité mais avec des protections limitées, quand une SASU ou une EURL impliquera des arbitrages durables entre régime assimilé-salarié et TNS. Cette évolution témoigne de l’importance d’aligner la forme juridique sur le modèle économique, la trajectoire de croissance et l’appétence au risque. L’appui d’un expert-comptable ou d’un avocat peut s’avérer pertinent pour sécuriser la fiscalité, la rémunération du dirigeant et les clauses statutaires.
Côté délai, l’expérience utilisateur est fluide (génération des statuts, vérification, dépôt) et l’option Express accélère le traitement. Toutefois, selon service-public.fr, le calendrier réel dépend de la complétude du dossier, du contrôle par le guichet unique et de la nature de l’activité. En pratique, il faut compter de quelques jours à deux semaines entre dépôt et immatriculation, sous réserve d’attestations conformes (banque, publication) et de pièces justificatives sans lacunes.
Les limites tiennent aux cas complexes (gouvernance sur mesure, levées de fonds, activités réglementées) où un accompagnement juridique personnalisé demeure préférable. Les modèles standardisés ne se substituent pas à un conseil sur-mesure, et certaines prestations restent documentaires. Enfin, l’absence d’offre gratuite et des frais administratifs variables imposent un budget précis. En synthèse, LegalPlace convient aux créations « standard » souhaitant gagner du temps et réduire le risque d’erreur, à condition d’anticiper les frais obligatoires et de recourir à des experts dès que la complexité juridique ou fiscale l’exige.
Journaliste spécialisée en économie et finance, je décrypte depuis plus de vingt ans les enjeux économiques mondiaux pour un public exigeant. Mon parcours m’a conduite à collaborer avec des publications de renom, où j’ai analysé les marchés financiers, les politiques monétaires et les tendances macroéconomiques.