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Épuration des eaux usées : tout ce que vous devez savoir à propos des décanteurs lamellaires

Épuration des eaux usées : tout ce que vous devez savoir à propos des décanteurs lamellaires

La gestion des ressources hydriques est devenue au cours de ces dernières décennies un défi écologique majeur. Le déséquilibre environnemental et climatique affecte également la nappe phréatique et fait émerger la problématique liée au recyclage des ressources hydriques.

Ainsi, en dehors des stations d’épuration à grande échelle basée sur la floculation, l’osmose inverse et les procédés d’oxydation avancée, on voit apparaître des unités d’épuration plus petites.

Bien que ces systèmes décentralisés ne puissent traiter qu’une petite quantité d’eaux usées, ils ne sont pas pour autant moins efficaces. Nous vous révélons ici, des informations essentielles à propos des décanteurs lamellaires.

Qu’est-ce qu’un décanteur lamellaire ?

Un décanteur lamellaire est un dispositif constitué de plaques inclinées disposées parallèlement. Certains modèles sont constitués de tubes inclinés, empilés les uns aux autres, la surface de décantation est ainsi décuplée.

C’est un décanteur qui assure la sédimentation des boues physico-chimiques ou biologiques. En effet, la décantation lamellaire est un procédé technique ayant pour fonction d’extraire les polluants véhiculés par les effluents.

Ces décanteurs étaient initialement utilisés dans certains procédés industriels ou dans des stations d’épuration pour un prétraitement. Ces équipements compacts sont d’autant plus performants que leur surface de décantation est importante.

Au niveau de ces décanteurs, les lames juxtaposées sont inclinées sur le plan horizontal, ce qui permet de piéger les boues à leur surface. La configuration géométrique du décanteur est déterminée par sa taille et les contraintes qui lui seront imposées au cours de son fonctionnement.

Mode de fonctionnement et domaines d’application

Les décanteurs lamellaires sont mis en fonction sur la base de la décantation libre selon la loi de Hazen. Selon ce principe, c’est la hauteur de l’ouvrage qui conditionne la rétention d’une particule grenue.

Ainsi, la surface de décantation disponible peut être considérablement augmentée par l’addition d’un nombre important de cellules de séparation boue/eau. On obtient ainsi une décantation plus efficiente.

Il existe plusieurs types de faisceaux lamellaires. Il s’agit des modules hexagonaux, des chevrons, des tubes carrés, des tubes ronds, des tubes ondulés, etc. L’inclinaison des lamelles suivant le plan horizontal permet l’évacuation gravitaire de la boue. La vitesse de Hanzen peut être alors déterminée en fonction de la surface projetée par les éléments lamellaires.

Pour que la décantation soit optimale, les particules à décanter doivent avoir une nouvelle configuration à la sortie des structures lamellaires. Cela empêche les particules d’être à nouveau entraînées par le flux de liquide.

Selon le type d’équipement dont vous disposez, la décantation peut s’effectuer à courants croisés, à contre-courant ou à co-courant. Le principe de la décantation lamellaire est utilisé dans le traitement des effluents industriels, le traitement des eaux à usage domestique, le traitement des eaux résiduaires urbaines…

Les facteurs conditionnant l’efficacité d’un décanteur lamellaire

Parmi les facteurs ayant une incidence sur l’efficacité d’un décanteur lamellaire, on note : l’efficacité du système hydraulique, la répartition des fluides dans les cellules de décantation, la surface de décantation équivalente et l’écartement des lamelles.

En effet, la configuration des lamelles doit favoriser l’écoulement des effluents. À cet effet, les systèmes lamellaires mettant en œuvre des entretoises sont à éviter, surtout quand ces derniers constituent une entrave au processus de décantation.

Toutefois, afin d’éviter les survitesses, les cellules de décantation doivent recevoir un même débit d’eau. Enfin, l’écartement des lamelles doit être optimisé pour éviter leur colmatage par la boue décantée.

Passionnée et diplômée de lettres, l’écriture a toujours fait partie intégrante de sa vie personnelle et professionnelle. A ce jour propriétaire de plusieurs blogs et magazines dont elle produit les contenus, elle est en capacité de traiter et de rédiger sur toutes les thématiques.

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